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Les auberges et cafés
Les rues de ce village étaient autrefois bordées d'auberges et de cafés. On avait coutume de dire qu'il y avait un café pour deux habitants pour exprimer l'importance de ces commerces.
Ces cafés étaient des lieux de rassemblement incontournables pour partager les dernières nouvelles locales. La boisson la plus fréquemment consommée dans ces lieux était bien évidemment le café, une boisson chaude pour se réchauffer. Thés, bières artisanales et le cidre étaient aussi proposés. Des liqueurs à l'eau de vie, élaborées par le bouilleur de cru du village avec des fruits récoltés dans les fermes, étaient également disponibles.
La confection de ces breuvages alcoolisés était plus ou moins maîtrisée, puis il y avait l'absinthe. Ce nom fait référence à cette plante ayant un goût amer, mais étant aussi toxique, employée dans la réalisation de cette liqueur. Elle était servie dans les cafés de la région jusqu'au 16 mars 1915, date à laquelle elle fut interdite en raison de sa composition nocive. Elle pouvait rendre totalement fou, en attaquant le système nerveux.
La culture de cette plante s'est développée après la Révolution française dans le Jura.
M. Henri-Louis Pernod va l'utiliser pour la confection de cette boisson. On faisait macérer cette plante de longues semaines avec un mélange très précis d'alcool et aussi de vin avec un long procédé de filtrage de végétaux. Elle était connue sous le nom de Vermouth chez les Allemands. Cette plante était déjà utilisée chez les Égyptiens. Il est possible de trouver cette boisson de nouveau dans certaines brasseries, car sa composition a été totalement modifiée pour la rendre plus saine.
Reconstitution par l'image de l'intérieur d'un café.