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Accueil > Economie > Métiers

 

Les métiers traditionnels

 

Parmi les métiers traditionnels, on retrouve ceux liés à l’alimentation, l’élevage d’animaux, l’exploitation de la terre. Ensuite, les activités de construction comprenaient les maçons, les bûcherons, les charpentiers, les tuiliers, les briquetiers.

Les marchands divers et variés tenaient un commerce ou travaillaient avec les producteurs locaux pour revendre la marchandise sur les marchés. D’autres étaient spécialisés dans la confection et dans des métiers artisanaux.

 

bordure

 

Apiculteur : Il prenait soin des abeilles et entretenait les ruches afin de récolter le miel. C'était une activité complémentaire, certains d'entre eux ont gagné des prix lors de concours régionaux avant 1900.

Arpenteur : Arpenteur est le terme ancien utilisé pour le métier de géomètre. Il réalisait les délimitations des terrains en mesurant la superficie des bâtiments. L'arpent était une ancienne mesure agraire.

Aubergiste : Il était propriétaire d'une auberge où l'on pouvait manger et dormir. Le verbe albergare en espagnol signifie loger.

Badestamier : Le badestamier est le faiseur de bas de laine. Ce métier peu fréquent dans notre village nécessitait d'avoir un métier à tisser adapté. C'était une profession assez réglementée, autorisée dans la région à partir de l'année 1700. Les bas étaient façonnés avec de la fine laine, la laine d'estaim.

Berger : Le berger s’occupait des moutons, il avait l’habitude d’emmener le troupeau au pâturage et de le guider avec l’aide des chiens, qui allaient toujours chercher les moutons qui s’égaraient.

Boulanger : Il fabriquait du pain de bon matin qu'il faisait cuire dans son four en briques. Il préparait des tartes, des gâteaux et les voisins pouvaient venir profiter de la chaleur du four également.

Bourrelier : Cet artisan travaillait le cuir, il fabriquait des harnachements de bêtes de trait ainsi que des courroies. Le mot bourrelier provient du vieux français, de bourrel désignant une étoffe grossière.

Brasseur : Il fabriquait de la bière dans la brasserie artisanale. On utilisait auparavant le terme de cervoisier. Le mot cervoise a laissé place en français à la bière issue de l'allemand Bier, en espagnol il a conservé ses racines latines, il se traduit par cerveza.

Briquetier : Fabricant de briques dont la matière première était la terre argileuse prélevée directement dans Vignacourt. Il utilisait des moules pour façonner les briques, elles étaient cuites longuement ensuite.

Bûcheron : Personne dont le métier est d'abattre des arbres dans une forêt. Ils étaient débités directement sur place ensuite.

Cabaretier : Terme employé en Picardie avant 1870, pour désigner à cette époque-là la personne gérant un cabaret, un lieu où l'on sert des boissons (thé, eau, café). Durant 14, on utilise le terme de débitants (débitants de boissons), ou encore de cafetiers.

Chapelière : elle créait puis vendait les chapeaux, casquettes, bérets et bonnets. Elle se procurait quelques modèles dans les grands centres pour s'inspirer de la mode parisienne. Cependant, confectionner des pièces plus personnelles faisait partie de ses compétences. C'était du fait main, du sur-mesure pour chaque client avec pléthore d'articles pour les plus jeunes.

Charpentier : Cet artisan fabriquait et réalisait l'assemblage des ouvrages de charpente en bois. Initialement, toute l'ossature de la maison était réalisée en bois. Il oeuvrait parfois pour des châteaux, comme celui de Picquigny au 15e siècle pour la réalisation d'une barrière en bois.

Charron : Il travaillait le bois comme le menuisier, le fer comme le forgeron.
Il construisait des chariots, des charrettes, des brouettes ainsi que les roues de ces véhicules et les instruments des agriculteurs comme la charrue, la herse, le rouleau, les semoirs.

Chasse-marée : Il avait pour objectif d'apporter le poisson frais. Pour son attelage, il utilisait le Boulonnais, un cheval de trait. Le métier n'était pas de tout repos, il fallait s'acquitter des droits d'entrée, de passage, éviter les bandits de grand chemin. Le métier a disparu avec l'arrivée de la ligne de chemin de fer Boulogne-Paris en 1848.

Chaudronnier : Il réalisait des pièces en cuivre ou bronze, il maîtrisait les techniques de soudure.

Coquetier : Il s'approvisionnait d'oeufs, de poulets, de coqs et autres volatiles dans les fermes à proximité, afin de les vendre dans les grandes villes.

Colporteur : "Il était l'un de ces premiers voyageurs de commerce, l'un des premiers à diffuser les connaissances dans nos campagnes. Il n'était pas un grand de ce monde et ne possédait rien, du moins aucune de ces richesses matérielles… Source : " Le colporteur d'étoiles " d'Annie Degroote.

Contredame : Terme utilisé pour le poste de contremaître exercé par les femmes et c'est le cas notamment pour Melle Gente qui travaillait à la société française des filets de pêche. Le mot était encore d'actualité en 1947.

Cordier : Le faiseur de cordes, celui qui fabrique des cordes, des cordages.

Cordonnier : Cet artisan répare et entretient les chaussures. (18e siècle). Autrefois, acheter des chaussures était un investissement et on conservait quelques années la même paire de chaussures. Les semelles étaient de nombreuses fois, réparées, restaurées, remises en état.

Ferronnier : Fabriquant d'objets en fer, de pièces artistiques, des grilles telles que les ferronneries de l'église de Vignacourt, de très bonne facture.

Filandière, fileur : Le fileur utilise un rouet pour filer la laine. La roue est activée à l'aide de la pédale centrale permettant ainsi de libérer les mains pour filer la laine.

spinning wheel

Le rouet

Forgeron : Celui qui travaille le fer au marteau et à la forge. Il fabriquait des outils et aussi des clous forgés pour les charnières des portes, par exemple.

Garde champêtre (Tambour municipal) : C'était le préposé à la police dans les communes rurales depuis la révolution. C'était une obligation légale pour la municipalité d'avoir un garde champêtre. Il était assermenté après une visite devant le juge de paix et il devait avoir un parcours irréprochable.

Sa fonction était d'abord de veiller à la conservation des propriétés rurales et de gérer les contrevenants. Ensuite, il devait annoncer à la population les nouvelles importantes, les fêtes, les évènements ainsi que les décisions prises par la Mairie, en sillonnant les rues avec son tambour.

 

Municipal drum

Le tambour municipal

 

 

Garde-barrière : Le métier existait encore après la première guerre mondiale. Il devait gérer le passage à niveau de la gare avec une surveillance constante.

Greffier : Officier public préposé au greffe.

Horloger : Ce métier s’exerçait de père en fils, le savoir se transmettait de génération en génération. L'horloge pouvait être offerte en cadeau aux jeunes mariés. Si vous possédez une horloge identique au modèle ci-dessous, vous pouvez ouvrir délicatement le coffret en bois et vérifier s'il y a des indications indiquées comme une année, le nom des jeunes mariés ou encore le nom de l'artisan ayant assemblé la pièce. Le nom de celui-ci était mentionné sur certains modèles de cadran, comme celui ci-dessous (à droite de l'aiguille). Ce métier demandait de la minutie, de la pratique et des connaissances théoriques.

Horloge fabriquée à Vignacourt par M. Lecointe

Une horloge fabriquée à Vignacourt.

 

Journalier : Beaucoup d'entre nous découvriront des ancêtres ayant exercé le métier de journalier, dans leur généalogie. Cela fait référence au journal, une ancienne mesure agraire. Cette surface correspondait à la surface qu'un homme pouvait travailler à la charrue en une journée, ou le fauchage de cette superficie. C'est en fait un ouvrier agricole sollicité pour une journée, un travailleur intérimaire en quelque sorte.

Lingère : Elle prenait soin du linge à une époque où machine à laver et fer électrique n'existaient point.

Marchand de légumes : Il vendait les légumes préalablement cultivés dans son jardin.

Marchand de lin : Le lin cultivé dans la région était revendu au fabricant de sacs de lin ou pour le retordage des fils par exemple.

Marchand de peaux : Il se procurait des peaux chez les bouchers ou les fermiers locaux, puis il les transformait notamment en les tannant pour les rendre imputrescibles.

Marchand de poissons : Il achetait les poissons sur les ports afin de les revendre ensuite aux particuliers.

Marchand de tissus : Ils vendaient des rouenneries, d'autres vendaient des étoffes indiennes et ils s'approvisionnaient majoritairement dans la ville de Rouen.

Marchand de veaux, de poulets, de porcs : Une activité d'appoint pour les fermiers, ils vendaient ces animaux après les avoir élevés en plein air.

Maréchal-ferrant : Fabrication de fers et ferrage des chevaux. La forge de M. CARON était située entre la rue d'en bas et la rue de Follemprise, sur la photo ci-dessous, on peut voir le ferrage d'un cheval et sur la gauche "euch tamboureux" (tambour municipal).

marechal ferrand

La forge de M. Caron

 

Menuisier : Artisan travaillant le bois pour en faire de menus ouvrages, d'où le nom de menuisier. Ce mot remplace les huchiers-menuisiers à la fin du 15e siècle.

Mercier : Gérant ou gérante d'un commerce dédié à la vente d'articles textiles, plutôt avec un sens plus large ; le mercier possédait un petit commerce, en général bien achalandé.

Meunier : Son travail était d'exploiter un moulin dont il était parfois le propriétaire. Il s'agissait de fabriquer de la farine.

Messager : Personne chargée de porter les messages et autres plis et paquets.

Notaire : Officier public chargé d'établir tous les actes et contrats auxquels on veut donner un caractère authentique.

Pannetier - tuilier : Ouvrier fabricant des pannes ou tuiles. Il devait s'approvisionner en terre, travailler la matière, mouler et faire sécher les pièces, puis les cuire.

Quincailler : Un métier exercé dans notre commune avant 1870, il désigne le vendeur spécialisé dans les outils et les ustensiles en fer.

Retordeur, Retordeuse : Ouvrier, ouvrière qui procède au retordage de cordages.

Roulier : Le roulier transportait les marchandises à cheval. Il se faisait appeler aussi relayeur, il allait de relais en relais déposer ou récupérer des marchandises.

Scieur de long : Le scieur de long est un ancien métier en voie de disparition, il est désormais  remplacé par le travail des scieries.
Le travail consistait à débiter les arbres en planches ou poutres, à l’aide d’une scie munie de 2 manches. Il fallait donc être deux pour pouvoir scier.
Ils intervenaient après le travail du bûcheron, l’arbre une fois abattu pouvait être scié en forêt directement, permettant un transport plus aisé des pièces débitées.
A Vignacourt, le nombre de charpentiers était assez important. Il fallait leur fournir des poutres pour assembler les toitures des chaumières, des granges et autres bâtiments.

 

scieur

Le scieur de long

 

Serrurier : Le serrurier d'autrefois était spécialisé dans la fabrication, la réparation et l'installation de serrures, de clés et de mécanismes de fermeture. Ce métier impliquait une grande maîtrise du travail du métal, notamment du fer, du cuivre ou du laiton afin de pouvoir façonner au besoin les pièces cassées.

Tailleur de pierres : Artisan spécialisé dans la taille de pierres. Bien que cette activité était peu répandue, il y a eu quelques tailleurs par le passé et même encore en 1900.

Tisserand : Ouvrier réalisant des toiles, des étoffes de laine ou de soie. Employé seul, il signifie tisserands en toile. Ceux dans les manufactures de lainage travaillant l'étoffe sur le métier avec la navette se nommaient aussi Tisseurs et Tissiers. Celui qui travaillait à domicile ne comptait pas ses heures, il était payé à la pièce.

Tonnelier : Le travail d'un tonnelier est de fabriquer et de réparer les tonneaux de dimensions variables et les récipients en bois. L'assemblage du tonneau se faisait à coups de marteau autour du feu au moment du cerclage, ce qui lui valut le surnom de Ch' tapotour.

Tourneur : Le tourneur sur bois avait pour tâche de fabriquer des objets de forme cylindrique ou arrondie. Il travaillait le bois avec un tour à main. (18e siècle).

Vannier : Ouvrier qui tresse l'osier, le rotin. (18e siècle). Il fabriquait des paniers, des sièges, des malles de voyage. Il travaillait principalement avec des bottes en osier d'une longueur de 1,20 m.

Voiturier : Il assurait le transport des personnes par voie terrestre (voiturier par terre) ou par voie navigable (voiturier d'eau), il pouvait aussi transporter des marchandises.