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Cartes postales
Les premières cartes postales ont été créées en Autriche dans les années 1860. Elles étaient disponibles en France une décennie plus tard, suite à une loi votée en décembre 1872.
Le recto était consacré uniquement à l’adresse du destinataire, puis après 1904, il était possible d’écrire quelques mots également.
La présence d’un timbre sur la carte est aussi un indice supplémentaire permettant de les dater. Les cartes les plus intéressantes sont celles de 1873 jusqu’à la Première Guerre mondiale, mais les autres peuvent aussi nous apporter des renseignements intéressants.
L'artère principale avec la vue sur l'église.
L'église en arrière-plan dans la rue principale.
La mairie avec le café de l'Hôtel de ville sur la droite.
La rue d'Hornas avec l'enseigne du café 'LOYER DEBITANT" sur la gauche.
Les cartes brodées en soie
Les cartes postales brodées ont connu un engouement à partir de la Première Guerre mondiale et jusque dans les années 50. Les cartes brodées de soie avaient du succès auprès des soldats. Il y avait de nombreux modèles, ceux dédiés aux vaillants combattants, à la gloire des alliés, aux régiments, ou encore ceux avec les drapeaux de différentes nations. D’autres pays comme l’Angleterre, la Belgique, l’Italie, la Suisse, les Pays-Bas possédaient également ce modèle de cartes avec l’effigie de leurs pays.
Quelques cartes étaient brodées à la main, fabriquées sur du papier cartonné. La majorité des cartes étaient réalisées sur la machine à broder, inventée par un Français originaire
d'Alsace : M. Josué Heilmann. Plus d’un million de cartes postales étaient envoyées chaque jour durant la Grande guerre.
Carte brodée pour la nouvelle année - Collection privée.
Crédit photo Digital Library@Villanova University.
Les cartes postales militaires
Les cartes postales militaires étaient des cartes franchisées mises à disposition des soldats durant les conflits, afin qu’ils puissent échanger rapidement quelques mots avec leurs proches.
Ces cartes étaient préimprimées permettant de respecter les règles de la censure. Elles ne devaient contenir aucune indication de localité, aucune relation de fait militaire, aucun nom de chef.
Ces cartes constituaient aussi un moyen de diffuser des messages patriotiques sur le verso, comme par exemple une incitation à souscrire des bons d'armement.
